Né en Angleterre en 1967, formé au sein de diverses écoles d’art où Iloti tentait d’inculquer un nouveau formalisme contemporain, Paul Day échappe à ces contraintes académiques en explorant très tôt ses propres champs culturels : dès l’origine l’architecture et la ville. Rescapé d’une génération durant laquelle les enseignants se flattaient d’encourager l’amnésie culturelle vis à vis de l’histoire de l’art Paul Day se forge en antidote son propre univers de référence; il étudie les Anciens (Breughel, Donatello ou Rembrandt) et les Modernes (Dix ou Boccioni). Dans son propre pays, il apprécie l’œuvre de Stanley Spencer qui incarne une vision mystique de la modernité et la sculpture d’Epstein, l’œuvre picturale de Anthony Green et celle de Raymond Mason qui transfigure en trois dimensions des scènes de la vie urbaine.
Exceptionnel sculpteur, Paul Day est un virtuose de l’illusion et de la 3D. De renommée internationale, cet artiste se joue de l’architecture et des scènes de la vie urbaine avec un talent hors du commun, donnant à ses œuvres une perspective quasi cubiste, sensuelle et déroutante. Réinventant la notion du bas-relief, il opère dans un espace réduit en offrant l’infini. Il nous projette dans le travelling et le fondu enchaîné dans chacune de ses créations, se faisant le témoin d’une cité contemporaine, complexe, humaniste, vivante et dynamique. Nombreuses commandes publiques : « The Meeting Place » de la gare St Pancras de Londres, « The Battle of Britain Monument » à Westminster.